Dans les années 1880, le roi Léopold II de Belgique s'empare à titre personnel de l'immense bassin du fleuve Congo, afin de faire main basse sur ses prodigieuses richesses. Réduite en esclavage, la population est soumise au travail forcé, subit tortures et mutilations, au point qu'on estime à 10 millions le nombre de victimes africaines du monarque et de ses serviteurs. Au début du xxe siècle, tandis que Léopold est célébré dans l'Europe entière comme un philanthrope et un humaniste, des voix s'élèvent contre ses atrocités.